Les Bourses européennes ont fini quasi stable lundi, avec un volume de transactions faible à l’approche de Noël et des investisseurs toujours prudents, tandis que Wall Street s’est élevée grâce au secteur technologique.
Paris a terminé stable (-0,03%), tout comme Milan (-0,08%), tandis que Londres a clos en légère hausse (+0,22%) et Francfort en légère baisse (-0,18%).
A New York, Le Dow Jones a emmagasiné 0,16%, l’indice Nasdaq 0,98% et l’indice élargi S&P 500 0,73%.
Les fleurons des semi-conducteurs Broadcom (+5,52%) et Nvidia (+3,69%) ont ainsi été aux avant-postes, de même que Tesla (+2,27%).
Le dollar a profité de l’acclérération des taux obligataires et du vote d’une loi aux Etats-Unis qui assure le financement de l’Etat fédéral jusqu’à mi-mars.
Le risque de « shutdown » du gouvernement américain est donc évité.
Le dollar a repris 0,22%, à 1,0407 dollar pour un euro vers 21H40 GMT.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, a perdu 0,43% à 72,63 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, a lâché 0,32% à 69,24 dollars.
Le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk, parmi les premières capitalisations européennes, a repris du terrain lundi (+5,67%), après s’être effondré vendredi à la Bourse de Copenhague du fait d’essais cliniques pour un médicament contre le surpoids qui avaient déçu.
L’accord pour le rachat de l’assureur britannique Direct Line Insurance par son concurrent et compatriote Aviva a été scellé, ont annoncé les deux groupes lundi dans un communiqué conjoint, une opération à environ 3,7 milliards de livres (4,4 milliards d’euros).
A Londres, l’action de Direct Line Insurance a gagné 3,87% à la clôture et celle d’Aviva gagnait 0,94%.
Le premier constructeur automobile européen Volkswagen (-1,77% à Francfort) va supprimer plus de 35.000 emplois en Allemagne d’ici 2030 et réduire sa production dans le pays, tout en évitant fermetures d’usines et licenciements dans le cadre d’un accord scellé vendredi pour tenter de sauver le groupe en crise.
Dans son sillage, les constructeurs automobiles allemands Porsche (-1,47%) et Mercedes-Benz (-1,35%) ont également clos dans le rouge lundi à Francfort.