Un hommage a été rendu samedi à Ath Yenni, au sud de Tizi-Ouzou, à l’écrivaine et essayiste Djoher Amhis Ouksel, à l’initiative de l’Assemblée populaire communale (APC) de la localité et de l’association des Amis de la rampe « Arezki Louni » d’Alger.
La cérémonie abritée par l’espace culturel Mouloud Mammeri a été marquée par une exposition de ses œuvres ainsi que la projection d’un film documentaire sur la vie et l’œuvre de l’écrivaine et enseignante, qui s’est excusée de ne pouvoir être parmi les convives au vu de son âge avancé, 97 ans.
L’hommage, dira le président de l’APC d’Ath Yenni, Abdellah Djennane, est « une reconnaissance envers la grande dame qu’est Djoher Amhis Ouksel, pour l’ensemble de ce qu’elle a donné à l’éducation et à la culture algérienne ».
Une reconnaissance appuyée par le président de l’association des Amis de la rampe Louni Arezki d’Alger, Lounis Ait Aoudia, qui a salué le travail de l’éducatrice et écrivaine à travers plusieurs générations et qui « mérite gratitude pour sa contribution à la culture algérienne ».
Plusieurs intervenants se sont succédé pour saluer le travail de l’éducatrice et écrivaine et témoigner de son engagement en faveur de la promotion de la culture nationale. Née en 1928 à Ath Yenni, Djoher Amhis Ouksel a exercé en tant qu’enseignante.
Après sa retraite en 1983, elle se consacre à l’écriture et à la présentation pédagogique d’ouvrages de plusieurs écrivains algériens, Mouloud Mammeri, Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Malek Ouary, Taos Amrouche, Abdelhamid Benhedouga, Tahar Djaout, Assia Djebar et plus récemment Kateb Yacine.
En 2012, elle a été primée du prix de la fondation Mahfoud-Boucebci et de celui de la fondation Nedjma en 2013.