Le Parlement éthiopien a approuvé mardi la libéralisation partielle de son système bancaire, permettant à des acteurs étrangers de s’implanter dans le pays d’Afrique de l’Est.
Les députés ont largement voté en faveur d’une loi qui permet « aux banques étrangères d’entrer et d’opérer en Ethiopie », ont annoncé des médias locaux.
Cette législation permet également « d’ouvrir le secteur bancaire aux investissements étrangers », selon les mêmes sources, précisant que les parts détenues par des investisseurs étrangers ne pourront toutefois pas dépasser les 49%.
Cette libéralisation était accompagnée d’une série de réformes économiques ces derniers mois.
Fin juillet, pour obtenir un prêt de la part du Fonds monétaire international (FMI), l’Ethiopie a notamment annoncé une réforme du régime de change, en permettant aux banques commerciales de fixer le taux de change.
Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, avec quelque 120 millions d’habitants, l’Ethiopie a enregistré des taux élevés de croissance économique – souvent supérieure à 10% annuels – entre 2004 et 2019.
Mais la pandémie de Covid et de la crise ukrainienne ont affecté son économie, enregistrant une croissance de 5,9% en moyenne entre 2020 et 2023, tandis que l’inflation a augmenté passant de 20,4% à 30,2% sur la même période, selon la Banque mondiale.